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Merry Gentry, Tome 2 : La Caresse de l’Aube
Laurell K. Hamilton
J’ai Lu, Darklight, traduit de l’anglais (États-Unis), Fantasy érotique, 509 pages, avril 2010, 8,90€

Meredith, Princesse de la Chair, a fui la Cour pendant 3 ans. Lorsque sa tante, la Reine Andais, la retrouve et la nomme co-héritière du Trône des Unseelies, elle entre en compétition avec son cousin. L’objectif : le trône ; le moyen : avoir un héritier. Pour cela, la Reine lui abandonne cinq de ses gardes autrefois condamnés à l’abstinence. Merry retourne à Los Angeles avec la ferme intention de continuer la vie qu’elle menait avant, tout en travaillant dur pour remporter le concours. C’était sans compter sur quelques manifestations magiques auxquelles elle devra très vite trouver le moyen de mettre un terme.



« La Caresse de l’Aube », la suite du « Baiser des Ombres », roman érotique pseudo féérique de Laurell K. Hamilton est le dernier opus de la série à avoir été traduit en français il y a presque une décennie. Il fait pourtant mieux que son prédécesseur et aurait pu contribuer à maintenir la série. En effet, les scènes de sexe y sont beaucoup plus rares et plus courtes, le scénario est plus complet et plus complexe, au point, tout de même, que l’on se demande, sur une bonne partie du livre, où est-ce que l’auteure a l’intention de nous emmener, les pièces du puzzle ne s’emboîtant que tardivement.

Globalement, la Princesse Meredith prend son rôle de co-héritière très au sérieux et entre peu à peu dans le rôle politique qu’elle a à jouer. Entrée en possession de l’un de ses pouvoirs, la Main de Chair, elle commence à comprendre qu’elle n’est plus la Fey inférieure qu’elle était et agit en conséquence, même si elle est toujours mortelle. Et ses premières armes se feront sur les hommes de sa garde qu’elle doit prendre rapidement en main.

Cet opus pourrait être très agréable à lire si ce n’était l’hésitation perpétuelle de l’auteure entre les styles : le changement d’orientation pourrait déstabiliser les lecteurs amateurs du premier tome, même s’il est assez bienvenu, et ce d’autant plus que cela permet de laisser plus de place à l’histoire ainsi qu’à bon nombre de protagonistes, dont la psychologie se trouve plus creusée.
Assurément de la littérature légère, à la féérie peu marquée malgré l’apparition du Roi de la Cour Seelie et une présence accrue des demi-Feys, sauf à la fin du roman. Le plus choquant reste le mélange des registres de langage, encore plus apparent que dans « Le Baiser Des Ombres ». Souvent trop familier, même en présence des membres de la royauté, mais uniquement dans les dialogues, le reste est parfois assez recherché pour nécessiter l’usage du dictionnaire. Cela finit par être franchement dérangeant.

Vous l’aurez compris, l’écriture est loin d’être extraordinaire mais « La Caresse de l’Aube » reste plus rapide et agréable à lire que le premier tome.

À noter qu’il vaut mieux lire « Le Baiser des Ombres » si vous souhaitez avoir une bonne compréhension de l’affaire. Par ailleurs, les tomes suivants seront édités pour la première fois en français, j’attends avec impatience de voir si cela va modifier les problèmes de style.


Titre : La Caresse de L’Aube (A Caress Of Twilight, 2002)
Série : Merry Gentry, Tome 2 (Meredith Gentry, 8 tomes)
Auteur : Laurell K. Hamilton
Couverture : E. Hoque
Éditeur : J’ai Lu
Collection : Darklight
Site Internet : page roman (site éditeur)
Numéro : 9245
Pages : 509
Format (en cm) : 12 x 18 x 2,4
Dépôt légal : avril 2010
ISBN : 9782290024195
Prix : 8,90 €



Emmanuelle Mounier
25 septembre 2010


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