Koshi ne connait rien aux arts martiaux ! Voilà la vérité que Mikihisa a répandu à travers tous les clans. Non seulement, le chef du clan du Chien a menti sur son fils mais il a par là-même déshonoré les autres martialistes, et en particulier le père de Momoko. Et histoire de totalement discréditer Unken, Mikihisa le fait accuser d’agression contre les membres d’autres clans. De quoi mettre Sendayu fou de rage. Mais évidemment, ce lâche de Mikihisa a tout prévu et pour réellement lever toute ambiguïté, il impose un combat entre Koshi et le prétendant au titre de chef de l’armée de l’Est, soit son propre fils, Yusuke... Mais où est donc Koshi ? Oh, juste en train de subir l’entrainement forcené de Tenga. Ce n’est plus le lâche qui esquivait tout combat mais est-il capable d’affronter Yusuke ? Et la puissance antique peut-elle rendre invincible le même Yusuke ?
Finalement, Koshi s’est réellement mis à l’entrainement ! Alors que rien ne semblait capable de le motiver, sa confrontation avec Yusuke a réussi à faire ressortir en lui ce brin d’orgueil et surtout son sang de martialiste, en particulier celui de sa mère. Nous n’en saurons pas plus sur les fameux pouvoirs du clan Shikago, car même Tenga va détruire le seul document expliquant la teneur de cette force. En tout cas, ce 11e tome marque l’apogée de Mikihisa. Rien ni personne ne semble capable de contrecarrer ses plans. Et pour une fois, la logique et surtout la loi du plus fort prévalent dans cet avant-dernier volume.
Le combat entre Yusuke et Koshi va donc être l’apogée de cette série qui, soit dit en passant, avait vraiment donné tout ce qu’elle avait en stock. On sentait déjà un certain essoufflement uniquement dû à la faible marge de manœuvre que s’était créé Shinobu Ohtaka avec des personnage trop psychorigides. La preuve en est que le changement de style de Koshi a relancé le récit. Non, Ohtaka était au bout de sa démonstration, et l’on s’inquiète même du véritable rôle de Momoko au final. Si la jeune fille était réellement le centre de l’histoire et une clé du comique de situation, elle était devenue pitoyable au point qu’elle est totalement inexistante dans ce 11e tome. Et on sent bien que le mangaka laisse un peu tomber le côté caricaturale, avec des scènes plus proches de la tragédie, comme l’affrontement entre Tenga et Yusuke. Même la confrontation entre Iroha et Tenten crée une atmosphère lourde, intéressante mais en totale opposition à l’ambiance précédente.
Ce sera en aout que ce clôturera “Sumomomo, momomo”. Espérons que ce final avec le duel Koshi-Yusuke tiendra toutes ses promesses.
Sumomomo, momomo, la fiancée la plus forte du monde ! (T11)
Auteur : Shinobu Ohtaka
Traducteur : Guillaume Didier
Éditeur français : Kurokawa
Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192
Date de parution : 12 mai 2010
Numéro ISBN : 2-35142-492-6
Prix : 6,90 €
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