New York, la glorieuse cité n’est plus que ruines. Pourtant, une incroyable structure toute recouverte de dorures trône à la place de Central Park. La ville subit les ravages d’un virus qui, additionné à la pollution ambiante, a déjà décimé 80% de la population. C’est pourtant bien là que réside celui qui commandait à des légions romaine : Marcus. Dans sa tour, il attend celui qu’il poursuit depuis des siècles, secondé par une immortelle japonaise. Pour Colin, le chemin est truffé d’embuches, mais il peut compter sur sa bonne conscience, cet esprit qui lui a appris la réalité sur ce qu’il est devenu après de sa première mort. Il peut aussi compter sur Dahlia, cette jeune New-yorkaise, bien consciente de la cause de leur malheur et prête à tout pour aider Colin à pénétrer la tour de sa Némésis.
« Here we are, born to be kings, we’re the princes of the Univers ». Le groupe Queen a immortalisé, et c’est peu dire, avec cet hymne le film de Russell Mulcahy, « Highlander ». C’est en 1986 que Christophe Lambert revêt pour la première fois le kilt du clan McLeod, un clan qui verra son histoire décliné en 6 films et deux séries. Mais qui ne connait pas les règles de ces affrontements à travers les siècles de ces élus ? Ils sont immortels, ils ne peuvent mourir qu’en ayant la tête tranchée, ce qui libère leur quickening, cette force qui imprègne le vainqueur du combat. A la fin, il ne peut en rester qu’un.
C’est en 1994 qu’une première série TV voit le jour sous forme d’un animé. Mais ce sera plus de 20 ans après le film original que Yoshiaki Kawajiri relèvera le défi de remettre au goût du jour l’histoire de ces immortels. Le père de l’adaptation animé de « Vampire Hunter D : Bloodlust » et de « Ninja Scroll » va nous faire découvrir un nouveau membre du clan McLeod : Colin. L’animé reprend le format qui fit le succès du premier film. Nous suivons Colin dans son présent et n’apprenons des brides de son passé qu’à travers des flash-back. Par contre, une légère crainte me prit aux tripes en voyant le contexte de cet animé proche de celui du catastrophique « Highlander 2 ». Mais heureusement, Kawajiri s’est vraiment inspiré de l’œuvre original de Mulcahy et ne fait que surfer sur la vague environnementaliste ambiante.
Si le scénario n’a pas à rougir de ceux des 6 films, les graphismes semblent avoir été influencés par un souhait de sortir du style « manga » pour ce rapprocher du style des dessins animés américains comme « Aeon Flux ». Malheureusement, la trame des visages rend certains personnages difficiles à différencier, en particulier Colin et Marcus, un désagrément regrettable car les décors sont par contre de très bonne facture, et l’ajout de certains éléments en image de synthèse ne pose aucun problème d’intégration dans le récit.
Alors que penser finalement de ce « Highlander » ? Certes, il n’amène rien de bien neuf pour les spectateurs de la première heure mais peut être une bonne manière de faire découvrir un film qui indubitablement allait marquer son temps. Si les Studio Madhouse ne révolutionne pas les effets visuels, ils font un travail propre comme toujours, avec mon bémol sur les visages de certains personnages. Une curiosité ou un complément pour la collection des purs fans.
Highlander, Soif de Venge ance
Studio : Studio Madhouse, IMAGI
Réalisateur : Yoshiaki Kawajiri
Scénario : David Abramowitz
D’après l’oeuvre originale de : Gregory Widen et Russell Mulcahy
Chara designer : Hisashi Abe
Compositeur : Jussi Tegelman, Nathan Wang
Directeur artistique : Takuji Endo
Animation : Satoshi Tasaki
Production : IMAGI
DVD simple et Blu Ray
DVD 9- Zone 2- pal
Durée : 1h26
Format image : 16/9
Audio : Stéréo 5,1 et 2.0
Langue : Japonais - Français
Sous-titres : Français
Éditeur : Kaze
Sortie : 7 juin 2010
Prix public conseillé : 24,95€ (DVD) et 29,95€ (Blu Ray)
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